ASILVA EXPOSE - du 6 décembre 2010 au 9 janvier 2011

Galerie des Éditions Autrement, 77 rue du faubourg Saint-Antoine - 75011 Paris

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Éditions Autrement

Les Éditions Autrement viennent tout récemment de publier dans leur collection "Français d'ailleurs" un ouvrage de l'auteure Valentine Goby, intitulé "Anouche ou la fin de l'errance : De l'Arménie à la Vallée du Rhône". "Ce texte aborde le difficile sujet du génocide et de la déportation des Arméniens, épisode sombre et encore très controversé de l’histoire du xxe siècle. À travers le récit d’Anouche, le lecteur prend la mesure des épreuves souvent terribles que traversent les populations émigrantes avant de s’installer dans leur pays d’accueil. Un texte fort, plein de justesse et d’émotion".

Dans ce contexte était également organisée une exposition personnelle de notre ASILVA, talentueuse peintre et plasticienne. A la demande de M. Henry Dougier, Président des Éditions Autrement Paris, l'exposition, initialement prévue du 6 au 23 décembre 2010, s'est trouvée placée sous le haut patronage de S. E. M. Viguen Tchitetchian, ambassadeur de la République d'Arménie en France, et a été de ce fait prolongée jusqu'en janvier 2011, devenant ainsi la première manifestation marquant en France le vingtième anniversaire de l'indépendance de la République d'Arménie.

 

Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (ACAM)

L'Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (ACAM) était associée à cette célébration. Au-delà des quelques photographies représentatives du vernissage de l'exposition, au soir du jeudi 9 décembre 2010, on lira ci-dessous les textes des différents intervenants : ASILVA, Mme Annie Pilibossian, présidente de l'ACAM, M. Jean-Claude Menou et S. E. M. Viguen Tchitetchian, ambassadeur de la République d'Arménie en France.

 

Jean-Claude Menou

Nous avons eu le plaisir de saluer la présence de notre ami M. Jean-Claude Menou, cheville-ouvrière du partenariat de l'ACAM avec le Château de Champs-sur-Marne pour les nombreux concerts de musique classique arménienne donnés pendant des années dans le Salon de Musique de ce Domaine national.

[Diplômé de la première promotion des Conservateurs généraux du Patrimoine, Jean-Claude Menou est issu de l’Inventaire des Monuments et Richesses Artistiques de la France. Premier directeur régional des affaires culturelles de Champagne-Ardenne, il a exercé ces mêmes responsabilités en Bretagne, en région Centre et en Ile-de-France ; mais également celles de directeur de l’administration générale et de la coordination du Centre Georges Pompidou à Paris ; et enfin d’inspecteur général du patrimoine pour quatorze régions. Conservateur de trois domaines d’Etat bâtis au XVIIIe siècle, Jean-Claude Menou en a assuré la programmation (principalement musicale) et le rayonnement culturel. Parallèlement à ses nombreuses activités, Jean-Claude Menou a enseigné l’histoire de l’architecture et l’histoire de l’art régional, ou encore les arts et les traditions populaires mais également l’art et la civilisation française. Auteur et co-auteur de nombreux ouvrages, dont trois des six premiers livres de la prestigieuse collection de l'Inventaire Malraux éditée par l’Imprimerie Nationale, Jean-Claude Menou a par ailleurs été chroniqueur sur France Inter et, de 1999 à 2008, vice-président puis président délégué de la Fondation Cziffra. Consacrant désormais ses travaux aux correspondances entre les arts, il travaille actuellement sur Franz Liszt et enseigne l'histoire de l'art à l'Université de Paris-Est.]


Remerciements d'ASILVA

Remerciements d'ASILVAExcellence, Monseigneur, Madame la Présidente, Monsieur l’Inspecteur Général, Mesdames, Messieurs, Chers Amis.

Je voudrais remercier Son Excellence Monsieur Viguen TCHITETCHIAN Ambassadeur de la République d’Arménie, de sa présence et de m’avoir accordé avec son haut patronage le privilège d’initier la célébration du 20ème anniversaire de l’Indépendance de la République d’Arménie. Il y a 20 ans, sur le parvis de Notre-Dame à Paris, je manifestais le drapeau tricolore, rouge, bleu, abricot à la main, en peignant la victoire de l’indépendance sur un immense panneau. Aujourd’hui, me trouver dans cette salle avec vous et entourée de mes tableaux est un très grand honneur et une immense joie pour moi. Je pense et je souhaite que, nous tous, nous devons être unis et travailler ensemble pour la paix et la prospérité des Républiques d’Arménie et de la France.

Je remercie Mme Hasmig SOGHOMONIAN, Conseiller Consul, Mme Nariné NIKOLIAN, Conseillère Mes remerciements vont aussi au Président des éditions Autrement, M. Henry DOUGIER qui m’a invité à réaliser cette exposition dans sa nouvelle galerie. Cette exposition n’a pu exister que grâce à la persévérance, au professionnalisme et à l’efficacité de Catherine GENDRIER chargée des expositions chez Autrement. Je la remercie vivement ainsi que les jeunes assistantes des éditions Autrement.

Je remercie Mme Annie PILIBOSSIAN, Présidente de l’Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée. En 1996 j’étais invitée par l’ACAM à faire une exposition personnelle à Noisy-le-Grand et à cette occasion j’ai eu la chance de faire la connaissance de Monsieur Jean-Claude MENOU alors Inspecteur Général au Ministère de la Culture, qui avait écrit un texte sur ma peinture. Dans ma vie d’artiste, j’ai vu des personnes qui se disaient spécialistes, journaliste ou critique d’art. Mais rencontrer une personnalité aussi avertie qui sent et vibre avec l’art c’est très rare. Quand j’ai écouté puis lu les analyses et commentaires de M. Jean-Claude MENOU sur mon travail je me suis rendu compte de la chance que j’avais de l’avoir rencontré. J’en suis émue et flattée.
MERCI pour le travail que vous avez fait sur mes tableaux et l’amitié que vous me portez. Je vous en suis très reconnaissante.

Je remercie les personnes présentes de s’être déplacées pour partager ensemble la joie des 20 ans de l’indépendance de l’Arménie dans cette Galerie et j’espère que certaines de mes œuvres symboliseront cette joie.


Intervention de Mme Annie Pilibossian, présidente de l'ACAM

Annie Pilibossian

Monsieur l’Ambassadeur de la République d’Arménie, Monseigneur, Chère Asilva, Cher Monsieur Jean-Claude Menou, Mesdames et Messieurs et Chers Amis,

L’Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée est heureuse d’apporter sa modeste contribution à la réalisation de la première manifestation organisée dans le cadre du 20e anniversaire de l’indépendance de la République d’Arménie et votre présence, Excellence, est un honneur pour nous. L’exposition des œuvres de notre amie, dans cette très belle galerie des Éditions Autrement, que nous remercions pour leur accueil, s’inscrit dans le principal objectif de notre association, à savoir « faire connaître la culture en général et les multiples facettes de la culture arménienne en particulier auprès d’un large public francophone ».

Dans les années 1990, l’ACAM, alors jeune association, cherche à s’affirmer dans l’Est parisien. M. Jean-Claude Menou, à l’époque Conservateur au Château de Champs-sur-Marne, est un interlocuteur particulièrement sensible aux buts que nous poursuivons, car ses compétences en musicologie, en histoire, ne le laissent pas indifférent à notre culture. Alors il ouvre le magnifique salon de musique pour accueillir les œuvres des compositeurs classiques arméniens. Les années aidant, notre collaboration s’est progressivement transformée en amitié, jamais trahie ni démentie. Aussi, c’est avec plaisir qu’en 1996, pour le vernissage de la première exposition des peintures de Asilva à Noisy-le-Grand, nous l’avons invité à présenter l’artiste. En fidèle ami, ce soir vous êtes encore une fois parmi nous et nous vous remercions. Je sais, cher Monsieur Menou, qu’en tant que spécialiste de l’histoire de l’art, vous allez présenter les toiles exposées avec brio.

Je me contenterai, si vous le permettez, d’évoquer le parcours des expositions de notre amie, car les créations artistiques de Asilva sont connues dans le monde entier. Les peintures de Asilva se trouvent dans des collections privées, elles ont fait l’objet de nombreuses acquisitions par des musées et des États, notamment par la France, par la Turquie, par l’Allemagne et par l’Arménie. Depuis 1993 et jusqu’à aujourd’hui, ses toiles sont admirées dans des Expositions personnelles en France, en Belgique, en Italie, en Suisse, en Arménie, au Japon. Mais Asilva est aussi une femme active dans la vie associative, elle est présidente de l’association Ariane-Essor. À ce titre, sous le patronage de l’UNESCO, elle a organisé des expositions pour promouvoir le travail des artistes plasticiens de France. On peut citer les expositions en Arménie en 2009, en France, en Malaisie à Kuala Lumpur, en Espagne, en Suisse.

Elle est membre du Comité français auprès de l’Association Internationale des Arts plastiques auprès de l’UNESCO. Vous connaissez notre site internet www.acam-france.org, créé et constamment entretenu par notre webmaster ici présent Jean-Pierre Hatchikian. Quelques pages de son contenu sont consacrées à Nos amis artistes contemporains, parmi lesquels Asilva. Vous avez peut-être déjà visionné la vidéo avec de la musique additionnelle, qui présente son exposition personnelle à Érevan en 2007. L’intense activité artistique de notre amie se prolonge avec des participations aux différents Salons et Expositions de groupe, notamment à Paris, au Grand Palais. Le célèbre Salon des Comparaisons accueille ses toiles depuis 1990. Outre la France, où elle réside depuis trente ans, les tableaux de Asilva sont connues à Monaco, à Bosnie-Herzégovine, en Russie, aux Etats-Unis d’Amérique, en Chine, au Danemark, au Taïwan et les chaînes de télévisions régionales françaises, italiennes, la télé malaisienne et la télévision de la République d’Arménie organisent des émissions sur son œuvre.

Que dire de plus, chère Asilva, que Dieu te garde et te donne longue vie, que tes créations apportent la joie et ouvrent le cœur de ceux qui savent apprécier ton fin pinceau aux quatre coins du monde !


Intervention de M. Jean-Claude Menou, DRAC de l'Ile-de-France de 1978 à 1984,
Ancien Inspecteur Général à la Direction du Patrimoine (Ministère de la Culture et de la Communication)

(les numéros dans le texte font référence au catalogue de l'exposition)

Jean-Claude MenouDans « La pratique de l'art », Antoni Tapiès écrit : « Je conçois difficilement l'acte de création si on ne le fait pas dépendre à la fois d'un mouvement profond de l'être et des réactions aux circonstances : temporelles, géographiques, culturelles. Je n'ai jamais pu imaginer l'artiste travaillant dans la certitude de créer pour l'éternité, faisant des variations sur le thème du Beau, conçu comme une valeur immuable, et je ne peux non plus le voir soumis à un programme ou à une idéologie coupés de situations et des faits réels, quand lui-même en tant que penseur indépendant, doit justement contribuer à les dévoiler. [...] La tâche de l'artiste ne se limite donc pas, à mon sens, à un acte réceptif. Son œuvre n'est pas, comme on le prétend, le simple reflet d'une époque. Je crois plutôt que l'artiste peut jouer dans son époque un rôle actif et que, comme d'autres dans d'autres domaines, il a entre les mains le pouvoir de modifier cette idée de la Réalité » (Antoni Tapiès. La pratique de l'art, pp 54-55. Gallimard. Paris 1971)

Comme les œuvres d'Asilva que vous avez sous les yeux [ici, aujourd'hui, exposées] illustrent bien ce texte, capital, écrit il y a 60 ans par un peintre espagnol insoumis dont la réflexion artistique est considérée désormais comme l'une des plus fortes émise dans le monde de l'art ! J'y vois, nous y voyons, plusieurs lignes de forces évidentes : l'importance pour Asilva du livre, de sa matérialité en tant qu'objet, de la mise en question de sa représentation, de sa mutilation, transpercé qu'il est par un mât (tableau 19) qui n'est pas de cocagne mais, peut être, de censure, en tout cas destiné, ce mât, consciemment ou non, à rendre le livre non ouvrable ou alors obliger à son déchirement, à sa mutilation. Ailleurs (tableau 18), c'est l'équilibre instable de piles de livres installés dans le tableau par un funambule bibliophile ou bien (tableau 17) tombant dans je ne sais quel espace intersidéral, comme hanté par un azur mallarméen. Et les fils arachnéens qui strient savamment les œuvres ne retiennent pas les livres dans leur chute, ne les maintiennent pas non plus en équilibre, puisque ces lignes sont en arrière-plan, commençant la trame d'une toile de fond devant laquelle les livres tombent. Tout au plus (tableau 20) un lutrin à bords plats de papier-journal, à colonne de support fragilisée par des découpes, maintient-il (mais comment ?) un volume improbable, quasi enveloppé d'une large feuille striée qui — vocation protectrice ? —se veut moins dosseret de lutrin que papier d'emballage ! Et quand il ne s'agit pas de livres, c'est de feuilles (tableaux 5, 9, 11 ) qu'il est question, de pages, échappées peut-être d'un livre, jamais arrachées toutefois, et commençant des volumes tronconiques, des segments de cylindre, des enroulements devant lesquels les dessinateurs baroques de la Contre Réforme auraient hoché la tête, exprimant ainsi leur connivence avec Asilva. Avez-vous remarqué, sur ces feuilles : aucun texte, aucune trace d'écriture ; des couleurs, des transpercements, des mouvements ourlés quasi parallèles, comme ces courbures que prennent les papiers que l'on brûle, juste avant qu'ils ne se consument. Alors, chez Asilva, vision transcendée, poétique, inconsciente peut-être de la disparition de la « Civilisation Gutenberg » ? Ou mémoire atavique de l'Arménienne (tableau 22) - oh combien l'est-elle ! — qui se souvient que, dès le XVIème siècle, tôt dans le XVIème siècle - Gutenberg c'est 1450-55 — les marchands arméniens impriment en Occident des livres dans leur langue et leur écriture maternelles, dans ce bel alphabet arménien aux lettres qui paraissent aux non-initiés des frises, décoratives, savantes, mystérieuses tout à la fois.

Tapiès l'avait bien dit : « L'acte de création dépend d'un mouvement profond de l'être et des réactions aux circonstances : temporelles, géographiques, culturelles ».Quel tournoi (tableau 15) dispute le chevalier de papier cubiste, monté sur un cheval qui ne l'est pas moins, fourbissant une lance au rouge dégradé contre un adversaire du gris métal des tanks nazis, à la lance noire. Avec un tel élan, ce chevalier n'est-il pas parti à la reconquête du territoire d'où ses ancêtres ont été chassés, bannis ? Les chromatismes sombres de « la fuite » et de « la plongée », (tableaux 13 et 14) leurs titres aussi, ne disent-ils pas, dans un langage cubiste encore, des drames collectifs qui sont pour Asilva des souvenirs de famille, à deux générations seulement (il y a trois générations par siècle selon les historiens) ; et que ces souvenirs sont des arrachements, et des deuils marqués au fer rouge, d'un fer exterminant, oui, d'extermination ? Et ces pages souillées de l'histoire (tableau 7), mises à sécher sur un fil de sang qui les transperce, pourquoi ne montrent-elles pas leur face cachée, celle où ont laissé leurs traces ceux qui les ont souillées ?

L'un des sites symboliques de l'Arménie est le mont Ararat, son point culminant, haut-lieu de renaissance, d'espérance ; première terre ferme d'après le Déluge. Sur l'une des toiles (tableau 3) de cette exposition, le mont figure, aux couleurs arméniennes, en bas du tableau ; et les pages qui volent au dessus du mont symbolisent peut-être, blanches comme elles sont, des colombes de paix et de compassion. Et qu'il y ait, après deux, trois et désormais quatre générations (celle d'Alfredo-Aram) un espoir de Renaissance (tableau 6) (où les noirs de Soulages se confrontent avec des volumes architecturaux à la Mies Van der Rohe), c'est légitime, rassurant, salutaire comme la victoire des fils offerte à des pères bien plus que décimés mais dont les survivants et les descendants ont affirmé la force. Et qu'enfin les couleurs du « jeune » Etat Arménien, adoptées en 1990 mais confirmées il y a quatre ans à peine, en 2006, soient déployées, à la verticale — sur le drapeau, elles sont à l'horizontale — soient déclinées tout au long de l'exposition (tableaux 2, 4, 22), mais c'est, mutatis mutandis, le Claude Monet de la rue Montorgueil pavoisée, c'est la source chromatique qui sourd naturellement du cœur d'Asilva !

Allons, Tapiès a raison, l'artiste — Asilva en l'occurrence — « peut jouer dans son époque un rôle actif. Il le peut et, comme d'autres dans d'autres domaines, il a entre les mains le pouvoir de modifier l'idée de la Réalité. »


Allocution de S.E. M. Viguen Tchitetchian, Ambassadeur de la République d'Arménie en France

Viguen TchitetchianMonsieur le Président des Editions Autrement, Chère Asilva, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Je suis très heureux d'être avec vous ce soir, à l'occasion du vernissage de l'exposition des œuvres d'Asilva. Je remercie avant tout Mme Asilva d'avoir dédié cet événement au 20ème anniversaire de l'indépendance de la République d'Arménie. Je remercie également les Editions Autrement et son Président, Monsieur Henry Dougier, d'avoir accueilli cette exposition dans ses locaux.Mesdames et Messieurs, Voilà bientôt 20 ans, le peuple de l'Arménie a proclamé la renaissance de son Etat indépendant, la troisième République de son histoire contemporaine. Toute l'histoire de notre peuple est une histoire de lutte pour la liberté. Pendant des siècles et des millénaires cette lutte a été menée avec des succès et des défaites, mais elle n'a jamais cessé. Elle nous a emmenés jusqu'à ce 21 septembre 1991 où nous sommes devenus maître de notre destin, notre héritage, notre identité et notre drapeau. Nous avons repris la responsabilité historique de construire notre avenir. L'indépendance de l'Arménie est une valeur absolue, une valeur sacrée qui unit tout le peuple arménien à travers le monde. Nous sommes aujourd'hui fiers de dire que l'Arménie a toutes les capacités et la plus ferme détermination de poursuivre son chemin et d'assurer une vie digne à son peuple. Si l'Etat arménien est jeune, la civilisation arménienne est l'une des plus anciennes. Elle a donné à l'humanité des joyaux d'architecture, d'art et de littérature, elle a enrichi l'héritage culturel mondial en y apportant son originalité, sa diversité et ses valeurs. En témoigne le très grand intérêt que le public français a manifesté à l'égard de notre civilisation, notre héritage et notre culture lors de l'Année de l'Arménie en France.

Chers amis, La France est devenue une terre d'accueil pour des milliers d'Arméniens rescapés du Génocide et les Arméniens sont devenus des citoyens fidèles de ce pays généreux, en lui apportant la richesse de leur âme et la chaleur de leur cœur.Ce n'est pas à moi de parler d'Asilva en tant que peintre, sculptrice et graveur. Je ne peux que la remercier de nouveau d'avoir dédié cette exposition à l'Arménie, d'avoir dans son cœur une place spéciale pour l'Arménie et pour ceux qui y vivent, plus particulièrement ceux qui ont besoin d'aide et de soutien. Chère Asilva, vous n'aimez pas parler de vos actions de bienfaisance, mais nous savons que vous consacrez à l'Arménie pas uniquement votre cœur. Tout le revenu de la vente de vos tableaux se transforme en donation pour subvenir aux besoins des enfants handicapés de notre pays, notamment ceux du centre de Noubarachen. Soyez en remerciée et je vous souhaite une très bonne santé et plein succès dans votre vie artistique.